vendredi 3 octobre 2008

A antiga plantação de limão



Je pense au douanier Rousseau chaque jour de travail, plus encore dans cette plantation de citronniers que j'ai photographiee hier a la chambre...
J'ai vu un serpent traverser la route, c'est beau et inquietant la facon dont il se deplace. Toujours ces oiseaux tellement rouges qu'on croirait qu'ils ne sont pas des oiseaux, mais des choses fabriquees par l'homme.
Il n'y aura jamais assez de jours ici. Tant de choses a enregistrer dans ma petite boite, tant de photos manquees. Il me manque les forces pour tout embrasser. Je suis tombee amoureuse de ce pays.



Je lis Rilke aussi

"O mon Dieu, donne a chacun sa propre mort,
donne a chacun la mort nee de sa propre vie
ou il connut l'amour et la misere.

Car nous ne sommes que l'ecorce, que la feuille,
mais le fruit qui est au centre de tout
c'est la grande mort que chacun porte en soi

(...) et quiconque dans cette vie s'efforce de creer,
enclot ce fruit d'un univers
qui tour a tour le gel et le rechauffe.

Dans ce fruit peut entrer toute la chaleur
des coeurs et l'eclat blanc des pensees,
mais des anges sont venus comme une nuee d'oiseaux
et tous les fruits etaient encore verts"

Le livre de la pauvrete et de la mort

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh bin... (sans voix)

Faust a dit…

euh... j'allais dire la même chose, Flo (c'est-à-dire rien !).
Pas de "commentaires" après Rilke... car tout est dit !
merci pour ce texte si beau, Violaine