vendredi 19 septembre 2008

Etrange Parati-Mirim



J'ai vu des arbres dans la foret entre Parati-Mirim et Mamangua. J'ai pense a Benoit qui m'a appris a voir les arbres et la maniere dont ils habitent l'espace.
Des arbres qui sont la, bien presents, des arbres qui creent de l'espace autour d'eux, qui font place. Des arbres qui ont quelque chose a dire, qui ont un visage et qui vous le tendent ou non.

J'ai mesure aussi ma douleur et ma force, et parfois des mots sur mes levres pour celui qui m'accompagne, je le sais, jamais seule.

J'ai vu des feuilles immenses mourir avec le sol, peu a peu recouvertes et disparues, plus que traces d'elles-memes, confondues a la couleur de la terre.

Je pense souvent a la mort et je me demande ce que c'est.

J'ai vu, m'approchant de la riviere Parati-Mirim, cherchant un coin ou mettre mes deux pieds pour peut-etre photographier ces troncs blancs et feuilles sur l'autre rive, une forme longue et noire sur un lit de feuilles, un serpent qui me regarde et qui recule sa tete. Je prends une photographie et je m'enfuis. C'est fascinant.



(bon, ca n'a pas l'air enorme comme ca, mais cliquez sur l'image et vous verrez... Il faisait 1m20 environ...)

J'ai vu pour finir, une plage au bout de Parati-Mirim, une plage ouverte sur d'autres iles et recouverte de coquillages roses... une plage ou ma saudade (mon "manque") a pu s'apaiser en trouvant une forme, une matiere, une action : des coquillages pour Maia.



La reponse de la petite Maia :

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est beau, ton expression... Je t'envoie plein d'affection. Une autre fille qui "cherche".