vendredi 15 août 2008

CO² mon amour



Dans les rues de Sao Paolo, c’est comme dans un fumérarium…

Vivre ici c’est comme habiter au milieu du boulevard des Lices (pour les arlésiens qui me lisent…)
Je m’étonne à chaque sortie : comment les gens peuvent-ils vivre au-delà de l’age de 10 ans ? Le corps humain est très résistant, un chiendent bien coriace…

Pour me rendre à l’école, je marche une demi-heure... Je traverse plusieurs quartiers d’habitation. Devant chaque maison, il y a une cour-garage fermée par un portail avec souvent derrière quelques gros molosses. L’épreuve du parcours est un boulevard de type parisien à 18 heures avec une pente de 40 degrés… Que du plaisir pour mes poumons… Arrivée à l’école, je me sens vraiment mal, sensation d’étouffer, nausée... Comme si j’avais fumé trois ou quatre cigarettes l’une derrière l’autre.

En écrivant ces lignes dans un bureau de l’école, la fenêtre ouverte, une douce effluve de dioxyde de carbone effleure mes narines. Personne ne semble rien remarquer. Les Paulistes ont peut-être la narine génétiquement modifiée...

9 commentaires:

carolteresa a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
carolteresa a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
carolteresa a dit…

ça c´est vrai. CO2 n'est pas seulement carburant pour les voitures, il a infiltré les narines de personnes vivant dans são paulo. l´air c´est irrespirable, mais personne ne remarque ou ne fais rien. sans parler de la rivière qui coupe la ville avec son odeur aussi indécent. ou mon dieu, c'est ma ville, où je suis né et où je habite. c´est triste, mais c´est la realité!

Anonyme a dit…

Courage Violaine ! Achète toi une bouteille de plongée ? Ou entraine toi à l'apnée, promis je respirerai pour toi ! Mais quoi qu'il arrive, garde les yeux grands ouverts !!!

Anonyme a dit…

A Lima, c'est pareil ! Il y a l'odeur, certes (douces fragrances de pots d'échappement), mais aussi la couleur (beaux camaïeus de gris sale sur toutes les façades), et le son (aux concerts de klaxons viennent s'ajouter les hurlements des gens qui bossent dans les bus, et incitent les gens à monter, à descendre plus vite...).
Moi aussi je suis un peu en manque d'oxygène : vite vite, un shoot de CO2 !!!
En tout cas, courage Violaine !

Anonyme a dit…

Faustine... et si tu faisais un blog toi aussi ?!?! Je vous envoie à toutes les deux des bombones d'oxygène par la pensée. Aujourd'hui j'ai baladé sur la plage, sous un petit vent frais :-) Bisous

Unknown a dit…

Coucou Vilolaine-la-tête-dans-le-CO2 !
Je suis bien contente que tu ais finalement fait ce blog et délicieusement ravie de lire de tes nouvelles, de voir quelques images. Voilà une jolie communauté de blogs qui s'installe, chère Faustine qu'en penses tu ? Pour ma part je traine mes savattes à Brest où il fait gris, gris, gris, c'est pire qu'à Paris, en moins joli, Brest ville cube, ville bockhaus, mais tout de même ça me plait. Au moins l'air de la Bretagne est il vivifiant, c'est le moins qu'on puisse dire, frais iodé, aéré, le paradis du camping ! On a emmené la minette et elle aussi trouve ça rigolo.
Bref je mange plein de bonnes crêpes en pensant à toi (as tu au moins bu de bons jus de fruits ?).
Bisous ;)
Kenavo

julie a dit…

salut Violaine et les filles!!
peut etre faut il te mettre au masque comme les japonnais.... c'est pas très sexy mais au moins ca filtre la pollution... un peu.
bisus

Anonyme a dit…

Hello Violaine,

sauve-toi vite dans la forêt, respire enfin l'air pur des grands arbres majestueux, des parfums de fleurs inconnues, souris au ciel, et attrape la vie!!

mais, fais gaffe aux bêtes!!

bisous

Maman